4 juin 2012
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12:40
Il y a des jours où rien ne va. Tu le sais dès que tu ouvres les yeux, ta journée sera pourrie. Le mauvais temps n'arrange décidément rien puisque tu as pris la pluie pour aller bosser ce matin et que tu es arrivée trempée au bureau (si je vous donne l'image d'un sceau d'eau que l'on m'aurait jeté à la figure, cela vous parle ?). Bref, pas youpi. Envie de rien, esprit et corps au ralenti. Le weekend terminé n'a pas joué son rôle de chargeur de batteries. Je suis fatiguée, vidée, de cette fatigue qui vous anesthésie le cerveau et les muscles et vous laisse le moral en berne. C'est simple, aucune pensée réjouissante ne m'a traversée l'esprit depuis ce matin, à part peut-être l'idée de retrouver mon lit et ma couette ce soir. Mais même cette idée me fout le moral en l'air. Parce que, franchement, commencer une nouvelle semaine avec l'impression d'en avoir déjà une dans les pattes n'est pas une sensation follement agréable.
Je ne vois rien à quoi m'accrocher là, tout de suite, qui pourrait me redonner le moral ou le sourire. Je voulais faire des choses pour moi ce weekend et je n'en ai pas trouvé le courage ni la force. Du coup, sentiment frustrant au plus haut. J'en ai marre de mon boulot et voudrais en changer mais crise oblige, ce n'est pas le moment. Alors comment faire pour garder patience quand l'envie et le besoin de changement deviennent plus forts ? Parce que je ne vous apprends rien si je vous dis qu'il est dur de trouver la force de quitter son lit le matin en sachant pertinemment que ce qui m'attend au bureau m'ennuie d'avance. Que cette simple idée vous donnerait de suite l'envie de pleurer. Mais qu'il faut bien faire avec parce que, même si ce poste ne vous fait pas rêver, il vous permet quand même de vivre et de payer les factures à la fin du mois. Ouais, purement alimentaire, j'avoue. Je voulais programmer plus précisément mes congés d'été ce weekend mais rien n'est fait. Les dates ne sont même pas arrêtées, la destination est floue. En gros, les questions du 'où ? quand ? comment ?' restent sans réponse pour le moment. Pourtant, la simple idée de ces congés au soleil à venir pourrait suffire à me redonner du beaume au coeur. Parce que métro-boulot-dodo: très peu pour moi. Et puis, franchement, les congés, c'est là, tout de suite, maintenant, qu'il me les faudrait. Partir, m'évader, fuir... que sais-je encore. Tout ce que je sais, c'est que j'ai des envies d'ailleurs... Remplir une valise, acheter de la crème solaire, n'emmener que des vêtements légers, se réjouir de quitter cette région où le soleil peine à s'y installer pour un CDI plutôt qu'un tout petit CDD... Je sais, je me fais du mal en disant cela. Parce que là, par exemple, si je regarde autour de moi: je n'ai que mon ordinateur de boulot et des paperasses et si je pousse mon regard un peu plus loin, je ne vois que la pluie dehors et ces gens en manteau qui courent. Je n'aime pas du tout ce que je vois.
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Mes humeurs.
marie 04/06/2012 20:18
mVmHmE 06/06/2012 20:35
valentine 04/06/2012 20:13
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Pti'bâton 04/06/2012 20:09
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Amélie 04/06/2012 18:19
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lysvb (virginie ) 04/06/2012 16:06
mVmHmE 06/06/2012 20:59
bea 04/06/2012 14:57
mVmHmE 06/06/2012 21:00